Swiss Engineering considère que l'Engineers' Day fait partie de la Journée mondiale des ingénieurs et que les objectifs de la Fédération mondiale des ingénieurs, à savoir la mise en évidence des prestations des ingénieurs en relation avec les 17 thèmes de durabilité de l'Unesco, sont les bons pour Swiss Engineering UTS. (Photo en haut : Giovanni Crupi)

Les réponses de Giovanni Crupi et Alexander Jäger :

Quand et dans quel contexte avez-vous entendu parler pour la première fois de la Journée des ingénieurs ? 
En tant que membres de Swiss Engineering, nous avons été impliqués dès le début par Daniel Löhr et Christian Vils. Les sections et les groupes spécialisés de Swiss Engineering ont contribué à l'organisation de la première journée des ingénieurs le 15 mars en organisant leurs manifestations.

Votre association participe pour la 4e fois à l'Engineers' Day. Pourquoi vous engagez-vous dans cette manifestation ?
En tant qu'une des associations professionnelles les plus importantes pour les ingénieurs et les architectes, Swiss Engineering est naturellement présente depuis le début, d'autant plus que les fondateurs de cette journée sont membres de l'association professionnelle. Swiss Engineering est membre de la FEANI/WFEO, à la demande de laquelle l'UNESCO a décidé d'organiser la Journée mondiale de l'ingénierie pour le développement durable le 4 mars.

Quel est l'objectif le plus important que vous mettriez en avant par rapport à votre engagement lors de la Journée des ingénieurs ou dans la vie quotidienne ?
Swiss Engineering considère que l'Engineers' Day fait partie de la Journée mondiale des ingénieurs et que les objectifs de la Fédération mondiale des ingénieurs, à savoir la mise en évidence des prestations des ingénieurs en relation avec les 17 thèmes de développement durable de l'Unesco, sont les bons pour nous.

Pourquoi pensez-vous que les ingénieurs et leurs prestations ne sont pas suffisamment perçus au quotidien et que peuvent faire les ingénieurs pour y remédier ?  
En principe, nous sommes d'avis que les prestations des ingénieur-e-s sont perçues. La question de l'estime se pose toutefois. L'estime dont jouissent les ingénieurs a diminué au cours des dernières années.

Si vous aviez un souhait à formuler pour pouvoir influencer davantage la promotion de la relève, à qui s'adresserait-il et quel serait son contenu ?
Nous pensons que l'encouragement de la relève devrait commencer très tôt. Par exemple pour les disciplines MINT, afin de lutter contre la faible proportion de femmes dans les professions techniques. 

Avez-vous un autre souhait en rapport avec l'Engineers' Day ?
Oui, nous avons un grand souhait pour les entreprises, qui devraient promouvoir les compétences en ingénierie en Suisse, au lieu de les délocaliser à l'étranger.